Les sens ciel

Accueil | Aller à la recherche

lundi 1 décembre 2008

Joe Strummer : The Future Is Unwritten

Exhumation d'un post qui est resté seulement deux jours en ligne avant l'explosion du précédent blog. Ce DVD sort le 8 décembre.

vendredi 25 juillet 2008

Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie

de Rémi Bezançon avec Jacques Gamblin, Zabou Breitman, Déborah François, Marc-André Grondin et Pio Marmaï.

Ce film vient de sortir et il est juste formidable (et si c'était Jacques Gamblin le meilleur acteur français du monde ?).

mercredi 14 mai 2008

Le Retour des Tomates Tueuses

John DeBello (1988)

Rototo: Chad, travaille comme pizzaiolo pour son oncle, héros qui a sauvé le monde des infâmes tomates tueuses dix ans auparavant. Sauf que depuis, les tomates, interdites, sont devenues un produit de contrebande et que par conséquent les pizzas sont à base de nutella© et autres smarties©. Chad a un super pote dont on ne retient jamais le prénom et qu’on a tendance à appeler George. George fait ses grands débuts au cinéma et ça se voit car son jeu d’acteur est exclusivement concentré au niveau de la paupière droite. Ajoutez à ça un très méchant professeur assisté d’un benêt scandinave qui rêve d’être présentateur à la télévision, un héros qui ne se sépare jamais de ses palmes et son tuba, un spécialiste du camouflage qui ressemble à Barry White et qui arbore tenues bariolées et perruques blondes ou rasta et une tomate poilue qui s’exprime comme un Gremlin. Et si vous pensiez que la bêtise du scénario avait atteint déjà son climax, asseyez-vous : Chad tombe amoureux de l’assistante et maîtresse du très méchant professeur qui non contente de pratiquer 637 postions sexuelles dissimule un lourd secret : ben en fait c’est une tomate, si, si. Ciao et bon courage dans la vie les gars.

Bouak bouak bouak: Un peu d’histoire : Le Retour des Tomates Tueuses est le deuxième volet de la tétralogie dite des « Tomates Tueuses » qui comprend « L’attaque des tomates tueuses (1978) », celui-ci , « Les tomates tueuses contre-attaquent (1990) » et « Les tomates tueuses à Paris (1991) » tous réalisés sans trucages et sans scrupules par John DeBello. La petite notoriété de la saga (certains parlent de culte), re-découverte au milieu des années 90, doit beaucoup à la participation de qui-vous-savez dans ce deuxième volet, sans laquelle il y a fort à parier que ces œuvres auraient été connues d’un public restreint de malades mentaux élitistes. Qualitativement cet opus vaut beaucoup mieux q’une « Attaque de la Moussaka Géante », film grec de 1990, et infiniment moins bien que n’importe quel opus de la série des Zucker-Abrahams-Zucker (Y a-t-il…). Le scénario, vous l’avez compris, est d’une abyssale connerie, et pourtant à force de comique de répétition et de je-m’en-foutisme total, on finit par rire…quatre fois (si on est d’humeur badine). Bref, plus nul, c’est encore faisable, en revanche, plus con, ça paraît carrément impossible. Pour toutes ces raisons, et dans un autre registre que « Le Château de l’Araignée », « Le retour des tomates tueuses » mérite lui aussi une place toute particulière au panthéon du cinéma, quelque part au sixième sous sol, près du placard à balais.

Un remake de « L’attaque des tomates tueuses » est annoncé pour 2009. Je trépigne déjà.

lundi 5 mai 2008

Le Château de l'Araignée

Akira Kurosawa (1957)

Rototo : Wahizu et Miki, commandants des forts 1 et 2 s’en vont annoncer au Commandant du Château de l’Araignée leurs victoires respectives et la capitulation de leur ennemi commun. En chemin, ils rencontrent un Esprit qui prédit que l’un d’entre eux commandera le Château de l’Araignée et que le fils de l’autre lui succèdera, ciao et bonne chance dans la vie les gars.

Bouak bouak bouak : Parce que maintenant, il va falloir composer avec. Car à quel point la connaissance de l’avenir peut-elle conditionner la réalisation de la prédiction ? Quelle place peut être laissée au libre arbitre ? L’ambition saurait-elle être tempérée par la raison ? Les réponses que propose cette adaptation de Macbeth (ça n’apporte pas grand chose au post de le préciser , mais en même temps, ça ferait tâche de l’omettre et puis de toute façon, c’est fait) en disent long sur la vanité et finalement la tristesse que peut receler la nature profonde de l’homme…et de la femme (?). Lady MacBeth (euh, Washizu) incarne ainsi, à son corps défendant, le catalyseur de l’Oracle. Son ambivalence est la clef de voûte de ce drame. Ses postures d’une terrifiante sobriété vous hanteront longtemps, tout comme les représentations oniriques des Esprits et des plans hallucinants en veux-tu ? – y en re-n’a. Pour peu que l’on accepte le jeu outrancier de Toshiro Mifûne (Wahizu)qui a probablement inspiré des générations de Bioman, on est ici face à une œuvre majeure.

vendredi 17 novembre 2006

Borat

jeudi 28 septembre 2006

Peau de Cochon

vendredi 25 août 2006

Le Vent se Lève

mardi 22 août 2006

Tournage Dans Un Jardin Anglais

vendredi 24 juin 2005

Le Crime Farpait

vendredi 10 juin 2005

DIG

vendredi 20 mai 2005

Last Days